À PROPOS
LUX response est une initiative lancée par le Gouverneur de la province de Luxembourg grâce au soutien de la Région wallonne et de la Province de Luxembourg.
Le programme vise à soutenir la préparation de notre population à devoir faire face à des crises en renforçant la culture du risque dans notre province et en développant le réseau de partenaires susceptibles de mettre à disposition des autorités leurs compétences spécifiques en cas de situation d’urgence.
La gestion de crise en Belgique est née des enseignements tirés à la suite de la catastrophe de Ghislenghein en 2004. Deux ans plus tard, le législateur a organisé la gestion de crise en la faisant reposer sur une pyramide d’autorités de police administrative (Ministre de l’Intérieur, Gouverneur de province et Bourgmestre) chacune responsable sur leur territoire.
Leur rôle est de planifier et les cas échéant de coordonner l’action des services d’urgence et d’intervention répartis en cinq disciplines (ensemble de missions remplies par un service) :
- D1 : opérations de secours
- D2 : secours médicaux, sanitaires et psychosociaux
- D3 : police du lieu de la situation d’urgence
- D4 : appui logistique
- D5 : alerte, information et communication
Ce système a longtemps fait ses preuves et est toujours pris en modèle au niveau européen.
Mais l’actualité de ces dernières années a confronté ce modèle de gestion à des crises majeures dont l’ampleur a menacé les fondements de la société. Face à ces risques systémiques, il s’agit de renforcer encore plus cette ossature en intégrant d’autres acteurs qui peuvent apporter leurs compétences spécifiques.
Par ailleurs, ces crises majeures ont parfois révélé une certaine fragilité dans la capacité de notre société à faire face à des bouleversements. Cette capacité de tous les acteurs et membres d’un groupe de personne d’adopter les bons gestes, les bonnes attitudes face à une situation d’urgence repose sur la connaissance, la conscience et la mémoire des risques qui nous entourent. C’est ce qu’on appelle vulgairement la « culture du risque ».